Prise en charge du risque professionnel lié à l’exposition aux agents anticancéreux : enquête régionale dans les établissements de santé effectuant des chimiothérapies
7 octobre 2016
M. Giovanelli1, B. Hombourger2, N. Fabié3 1 Service Pharmacie, CHRU de Nancy, Allée du Morvan , 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, France2 Service Pharmacie, Institut de Cancérologie de Lorraine, 6 Avenue de Bourgogne, 54519 Vandœuvre-lès-Nancy, France
3 Réseau ONCOLOR, 6 Avenue de Bourgogne, 54519 Vandœuvre-lès-Nancy, France
Introduction
De nombreuses recommandations existent pour la protection des professionnels vis-à-vis du risque cytotoxique, cependant l’exposition persiste et les pratiques dans les structures hospitalières diffèrent.
Objectif
Notre étude consistait en un état des lieux des pratiques de prise en charge du risque professionnel lié à l’exposition aux agents anticancéreux dans l’ensemble des établissements de santé de la région, en lien avec le réseau régional de cancérologie.
Matériel et Méthode
Nous avons interrogé les professionnels les plus à risque. Ainsi, un questionnaire a été soumis aux pharmaciens responsables d’UCPC, aux cadres des services de soins administrant des chimiothérapies et aux médecins du travail des 23 établissements de santé de la région effectuant des chimiothérapies.
Résultats/Discussion
Au total, 91% des pharmaciens, 56,5% des médecins du travail et 38% des services de soins ont répondu. Certains points de la prise en charge du risque cytotoxique font l’unanimité. Cependant, il existe une grande hétérogénéité des pratiques intra et inter-établissements sur de nombreux thèmes tels que la formation du personnel, la gestion des déchets cytotoxiques, les équipements de protection individuelle… Afin d’améliorer les pratiques, une méthodologie a été développée pour permettre aux professionnels impliqués dans la gestion du risque cytotoxique de rechercher par eux-mêmes les besoins et solutions à apporter.
Conclusion
Une harmonisation des pratiques reste nécessaire, c’est pourquoi le réseau régional de cancérologie poursuit l’amélioration de la prise en charge du risque cytotoxique avec notamment l’élaboration d’outils de formation au niveau régional.