Etude de faisabilité de l’installation d’un contrôle vidéonumérique pour les préparations d’anticancéreux injectables
5 octobre 2016
G. Le Roch, C. Guillemot, A. Grand, Y. Cretu, F. Puisset, J-M. Canonge Institut Universitaire du Cancer 1, avenue Irène Joliot-Curie 31100 Toulouse, France
Le contrôle vidéonumérique (CVN) semble prometteur pour le contrôle des préparations d’anticancéreux, mais entraîne un risque de surcroît de temps de préparation, ce qui pose la question de la faisabilité d’implantation du CVN à grande échelle. Aujourd’hui nos préparations d’anticancéreux standards (AS) sont contrôlées pour partie par contrôle analytique (CA) alors que nos préparations d’anticancéreux en essais cliniques (AEC) sont contrôlées par double contrôle visuel. Dans la volonté d’améliorer notre capacité de contrôle nous avons réalisé une étude de faisabilité d’implantation d’un système de CVN en comparaison avec une montée en charge d’un CA.
Méthodes
- Mesure des temps des étapes de préparation et CA
- Détermination des temps moyens de préparation de CVN (présentation/détection vidéo) à partir des données fournisseurs.
- Simulation du temps moyen de préparation et contrôle réalisée avec les données précédentes selon 2 scenarii :
- Une généralisation du CA
- Une implantation du CVN
Résultats
Avec un temps moyen de 3min20s de préparation, et un délai de CA compris entre 3 et 13 min, la généralisation du CA entraînerait entre 6 et 26 h de temps de travail supplémentaire quotidien. Avec un temps moyen de présentation détection vidéo de 47 s / préparation, l’implantation du CVN entrainerait un surcroît de 5 heures de temps de préparation par jour. Pour la préparation des AEC, le CVN ajouterait en moyenne 60s/préparation soit 20min par jour.
Discussion/Conclusion
Compte-tenu de cette modélisation, nous avons jugé l’installation d’un contrôle vidéonumérique faisable. Ces résultats seront confrontés aux données réelles de nos phases de qualification prévues en juillet 2016.